Certains de ces dessins sont parus pour illustrer une petite nouvelle écrite par un ami, Alfred Raveau.
En suivant ce lien : « Fiction à partir d’une grippe annoncée »,
vous pourrez acquérir ce petit ouvrage plein d’humour et de bonne humeur.
Très tôt, j’ai été fascinée par la finesse des techniques de gravure. Ma maman ne voulant pas m’acheter acide et plaques de métal pour réaliser mes premières représentations autour de "Bonne nuit les petits" et du "Manège enchanté", j’ai fait mes premières armes sur la tapisserie de ma chambre, puis, suite à une scène de ménage mémorable sur simple papier avec un bic minable.
Plus tard, j’ai appris que ces techniques utilisant le trait ont connu un grand développement dans la première moitié du XXe siècle, principalement dans les domaines de la presse et de la publicité, exigeantes en terme d’image et de fidélité. On inventa la carte à gratter et on embaucha à tours de bras des illustrateurs pour traduire des photographies dans un style qui permette à la fois le réalisme et un bon rendu à l’impression. Les nuances de gris sont obtenues visuellement par des hachures, des traits, des points et autres zigouigouis plus ou moins fins. Ce qui est sympa, c’est qu’il n’y a pas de règle : seul compte le résultat. Les spécialistes de cette époque, étant pour beaucoup britanniques ou anglo-saxons, cette technique fut appelée en France le trait anglais (ou engliche line - à ne pas confondre avec traite des anglaises).
